Nous proposons dans cet article un modèle multi-agent de dynamique d'attitudes basé sur la communication d'informations sur des événements au sein d'une population. Notre modèle se démarque par (1) un fondement sur des modèles de dynamique d'attitude issus des sciences sociales, (2) sa capacité à prendre en compte les expériences de l'individu lors de ses évaluations d'informations et (3) une notion de coresponsabilité permettant l'attribution d'une action à plusieurs objets sociaux. Nous avons appliqué ce modèle dans le contexte des opérations militaires de stabilisation, et, plus précisément, sur un scénario relatant les opérations françaises en Kapisa (Afghanistan) accompagné des résultats de sondages d'opinions de la population locale vis-à-vis des forces en présence. Sur la base de ces données de terrains, nous calibrons le modèle et présentons les dynamiques d'attitudes résultantes dont l'erreur globale ne dépasse pas 3 points d'écart. Enfin, à partir de ces données, nous avons extrait différentes catégories d'individus en fonction de leurs comportements en appliquant une méthode de classification automatique non supervisée.
Dans cet article nous présentons un modèle multi-agents de la satisfaction au travail qui conjugue divers théories des sciences sociales tout en mobilisant une masse importante de données empiriques. Notre modèle est centré sur la dimension cognitive de la satisfaction au travail vue comme une attitude par rapport aux caractéristiques de l'emploi. Une attention particulière est par conséquent attachée aux mécanismes d'évaluation du travail à travers la comparaison sociale. A l'aide d'un protocole expérimental par simulation basé sur scénario, nous montrons l'effet des comparaisons sur les conséquences d'une politique d'amélioration du contenu du travail.
Cet article présente un modèle de simulation multi-agent permettant d'étudier la formation et la dynamique des attitudes basées sur la perception des individus ainsi que sur la diffusion de l'information par le biais de la communication. Nous présentons l'attitude comme étant un ensemble d'associations entre l'objet social et ses évaluations d'intensité variable, comme le propose Fazio [11]. Nous illustrons le rôle de la communication sur la dynamique des attitudes au travers de plusieurs expérimentations.