Et si Dieu n’était pas une entité toute-puissante extérieure à l’homme, mais une présence intérieure à accomplir, un horizon de sens, un appel à l’organisation du monde ?
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Rubrique :
Franc-maçonnerie - Ésotérisme
ISBN :
9782364938380
Référence :
7838
Année de parution :
2025
Et si Dieu n’était pas une entité toute-puissante extérieure à l’homme, mais une présence intérieure à accomplir, un horizon de sens, un appel à l’organisation du monde ?
Dans une époque où la pensée scientifique, les philosophies du soupçon et la montée des dogmatismes semblent avoir fragmenté la quête de Dieu, la Franc-Maçonnerie, dans sa tradition symbolique et initiatique, offre une voie singulière : celle d’une théologie sans dogme, fondée sur la responsabilité, l’intelligence du mythe, et l’éthique du travail.
Cet ouvrage, à la fois rigoureux et ouvert, n’entend pas imposer une doctrine. Il propose une réflexion philosophique et maçonnique sur l’idée de Dieu, nourrie par les grandes figures de la pensée (Spinoza, Proudhon, Bergson, Kant, Ruyer, Eliade…), par les avancées de la science contemporaine, et par les symboles fondateurs du Rite.
À travers les notions de conscience cosmique, d’évolution créatrice, de finalité, de temps et d’amour, il esquisse une théologie du Grand Architecte de l’Univers compatible avec l’expérience initiatique, lucide face au mal, tournée vers l’action et l’harmonie.
Un Dieu en devenir, un Dieu comme espérance, un Dieu que nous construisons en construisant notre monde.
| Référence : | 7838 |
| Nombre de pages : | 86 |
| Format : | 16x24 cm |
| Reliure : | Broché |
| Rôle | |
|---|---|
| de Lespinats Olivier | Auteur |
Avant-propos
Introduction générale
1re partie : Crise et persistance de l’idée de Dieu
La crise de l’idée de Dieu
La présence de l’idée de Dieu dans la conscience humaine
Réalité ou projection ?
Dieu comme valeur, Dieu comme être
Vers une ontologie du sens
Dieu, concept philosophique : Entre valeur et être
2e Partie : Deux voies vers Dieu : Intériorité et objectivité
La voie intérieure et l’expérience du divin
Deux chemins pour penser Dieu
Science moderne et transformation du paysage métaphysique ?
Spinoza, Proudhon et le Dieu qui devient
Expérience du Divin, transcendance et intériorité
Le temps : entre subjectivité et réalité ontologique
L’homme, artisan de Dieu : conscience, liberté et responsabilité ?
3e partie : Le sens, le temps et la construction du divin
Science contemporaine, complexité et légitimité du sens
Le paysage scientifique contemporain et la réouverture du sens
Mythe, langage, théologie et le Grand Architecte de l’Univers.
Le mythe comme voie de théologie
Langage symbolique et vérité intemporelle
Le mythe théologique comme nécessité
La théologie du Grand Architecte
Ordo ab Chao : Construire avec le GADLU
4e partie : Vers une théologie active, symbolique et maçonnique
Dieu comme espérance, le divin comme horizon
Une divinité à construire : le Dieu en devenir
Dieu et la finalité de la nature
L’amour de Dieu et l’énergie de l’être
Conclusion : Pour une théologie maçonnique ouverte et active
Espérance, finalité, harmonie : les piliers d’une théologie symbolique
Dieu comme travail de construction et conscience partagée
La responsabilité de l’homme : accomplir Dieu en lui et autour de lui
La Franc-Maçonnerie comme voie du divin dans l’homme
Annexes
L’auteur
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Rémi Boyer pour la Lettre du Crocodile (extraits)
L’essai est construit selon trois axes : « l’évolution du paysage spirituel et scientifique », « une théologie sans dogme », « l’horizon d’un sens partagé ». Il s’agit de « penser Dieu » à partir de l’expérience pour retourner à l’expérience, pour « organiser le chaos ». Pour cela, Olivier Chebrou de Lespinats associe les deux grands chemins pour penser le divin : « la voie subjective ou intérieure » et « la voie objective, tournée vers l’univers ». L’intériorité et l’objectivité, qui semblent entrer en tension, peuvent se compléter et se nourrir l’une l’autre dans un dialogue fécond qui dépasse les oppositions entre tradition et modernité ou initiation et éducation.
Olivier Chebrou de Lespinats veut nous conduire, et sans doute y réussit-il, vers « une théologie active, symbolique et maçonnique » qui est aussi « une théologie de la responsabilité » car « Si Dieu est en devenir, alors notre action importe. Le divin n’est plus simplement à contempler, mais à servir ». La manifestation de Dieu, son accomplissement dans les temps, relèvent de notre responsabilité. L’amour de Dieu constitue une dynamique créatrice qui tend vers l’unité.
C’est une théologie incarnée, non dogmatique, que nous découvrons dans ces pages, très maçonnique car elle nous fait prendre conscience que ce que nous considérions comme absolu est en réalité un chantier, « l’horizon du sens, l’énergie d’organisation, le principe d’unité que l’initié s’efforce d’incarner à travers ses actes ».
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