Grêle et grêlons : une approche physique


Depuis toujours, les êtres humains constatent la chute d'objets, provenant aussi bien de l'espace que de l'atmosphère. Les objets issus de l'atmosphère terrestre sont les gouttes de pluie (eau liquide sous forme de gouttes dont la taille est limitée par les effets de tension superficielle) mais aussi sous forme d'eau solide (glace sous forme de grêlons). Les chutes de grêle ont un caractère local, et peuvent affecter certaines régions du globe terrestre. Elles peuvent engendrer, dans des conditions exceptionnelles, de sérieux dégâts, notamment dans le domaine agricole ou sur les bâtiments, mais aussi sur les installations d'énergies renouvelables comme les panneaux photovoltaïques ou les panneaux solaires thermiques. Dans un premier temps, on s'intéressera aux mécanismes de formation de la grêle et des grêlons, puis à la physique de la chute libre de ces objets dans l'air, afin de caractériser leur énergie cinétique lors de leur impact au niveau du sol. Quelques données seront présentées au niveau de la France métropolitaine, obtenues par le réseau ANELFA (Association nationale d'études et de lutte contre les fléaux atmosphériques).