Les tribulations de « Dieu » au Grand Orient de France : de la croyance obligatoire à la liberté absolue de conscience...
La liberté absolue de conscience fait aujourd’hui partie de l’identité du Grand Orient de France.
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La liberté absolue de conscience fait aujourd’hui partie de l’identité du Grand Orient de France.
En 1848, la croyance en « Dieu » et en l’immortalité de l’âme était obligatoire pour les Maçons : les athées n’étaient pas admis dans l’Obédience.
Ce livre s’adresse aux Maçons curieux de leur passé, comme aux non-maçons amateurs d’histoire des idées. Il tente de montrer le long et douloureux cheminement qui a permis une « révolution culturelle » maçonnique. Cette révolution a renvoyé les croyances au for intérieur de chacun, pour ne laisser, dans l’espace commun, que la liberté absolue de conscience.
Il montre aussi que les idées nouvelles ne surgissent généralement pas comme un coup de tonnerre, mais sont, le plus souvent, le résultat d’une maturation, souvent laborieuse.
Certains acteurs, plus engagés que d’autres, font bouger les lignes. Généralement, ils ne voient pas le résultat de leurs efforts, et sont oubliés par l’Histoire.
Marie Alexandre Massol était de ceux-là. Son caractère rugueux lui a valu de nombreuses inimitiés, mais il est à l’origine de l’implantation au Grand Orient de France d’une « morale indépendante de toute théologie ». Bien que croyant lui-même, il a ouvert la porte aux athées et aux agnostiques. Il illustrait ainsi ce que permet la liberté absolue de conscience : la cohabitation pacifique et constructive entre personnes de bonne volonté, quelles que soient leurs convictions.
Référence : | 7826 |
Nombre de pages : | 140 |
Format : | 14,5x20,5 |
Reliure : | Broché |
Rôle | |
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Molines Didier | Auteur |
I. Avant-propos
II. Introduction
III. Survol rapide de l’évolution des idées
IV. Le difficile cheminement vers la liberté absolue de conscience
A. L’origine : les Constitutions d’Anderson de 1723
B. L’exemple des premières constitutions
C. L’ouverture progressive des esprits
V. Massol, précurseur minoritaire et contesté
A. Les prises de position de 1863 : dignité humaine et morale indépendante
B. 1864, année charnière
C. 1865 : interventions de Massol au Convent et au Conseil de l’Ordre
VI. Une victoire de Massol et des rénovateurs : la préservation de l’indépendance de l’Obédience
VII. L’écho des débats nationaux : la Loge La Réunion des Amis choisis, à Béziers
VIII. Position de l’église catholique : mandement de Mgr de Bonald (1868)
IX. Peut-on parler de doctrine « Massolienne » ?
A. Essai de synthèse
B. Discussion
C. Essai de conclusion
D. De la suite dans les idées
X. Massol dans le miroir
A. La mise en cause personnelle
B. La reconnaissance
XI. Conclusion
XII. Annexe 1 : permanence des principes
XIII. Annexe 2 : références biographiques
XIV. Annexe 3 : cheminement des idées : tableau récapitulatif
XV. Annexe 4