Cet Abécédaire, fort d'environ 500 entrées, explore les termes techniques, concepts, personnages et aéronefs du monde aérospatial, en lien avec le programme du BIA (Brevet d’initiation à l’aéronautique).
Richement illustré de schémas originaux ou de photographies, il offre un complément utile au cours traditionnel en permettant à l’élève de travailler en autonomie et d’augmenter ses chances de réussite à l'examen. Les candidats trouveront une entrée correspondant à toutes les questions posées ces dernières années. Plus de 200 noms propres les aideront à aborder la partie « histoire et culture de l’aéronautique et du spatial » du programme.
L’ouvrage s’adresse également aux formateurs BIA, qu’ils aient ou qu’ils préparent le CAEA , aux personnes préparant un diplôme, examen ou concours aéronautique, et plus généralement à toute personne désireuse d’entrer dans le monde aéronautique et spatial, pour en découvrir la richesse, la passion, la rigueur et acquérir une solide culture scientifique et technique.
Airbus A330 / 340
L’A330 quant à lui vit le jour en 1992.
Brevet
Voir Licence
Carburant (nouvelle définition)
Quantité minimale de carburant et de lubrifiant pour effectuer un vol. Le règlement européen définit la quantité minimale exigée pour l’exploitation non commerciale. À titre indicatif, pour un avion en VFR, en plus de la quantité calculée pour effectuer le vol prévu, les réserves minimales sont de 10 minutes de vol pour un vol local, 30 minutes de jour et 45 minutes de nuit pour un vol à destination d’un autre terrain. Pour un avion en IFR, en plus du carburant nécessaire pour effectuer le vol prévu y compris le dégagement si nécessaire, la réserve minimale est de 45 minutes de vol. Pour un hélicoptère en VFR, la réserve minimale est de 20 minutes de vol à la vitesse de croisière économique. Pour un hélicoptère en IFR, en plus du carburant nécessaire pour effectuer le vol prévu y compris le dégagement si nécessaire, la réserve minimale est de 30 minutes de vol à la vitesse d’attente.
Certification
Acte officiel certifiant que l’appareil est conforme aux règlements de navigabilité. Le certificat de navigabilité doit être présent à bord de l’aéronef. La validité du CDN impose que l’appareil soit utilisé et entretenu conformément aux règles en vigueur. Ces exigences sont issues de l’annexe 8 à la Convention de Chicago et aux règles de navigabilité de l’État d’immatriculation. Dans l’Union Européenne, l’EASA est l’autorité de certification. Lorsqu’un nouveau type d’aéronef est conçu et construit, une campagne d’essais en vol et au sol doit être menée par le constructeur en coordination avec l’autorité de certification pour démontrer que la conception et la construction de ce nouveau type d’appareil est conforme aux exigences du règlement de navigabilité concernant la catégorie d’aéronef auquel il appartient. Ces exigences concernent les performances, les qualités de vol, la résistance structurale, la conception et la construction, la motorisation, la transmission et les systèmes, les limitations, le manuel de vol et les instructions pour le maintien en état de navigabilité. À chaque catégorie d’aéronef, correspond un règlement de navigabilité particulier appelé "Certification Specifications". Lorsque le certificat de type est obtenu par le constructeur, chaque aéronef construit doit recevoir un certificat de navigabilité certifiant sa conformité avec le certificat de type certifié. Ces deux étapes entrent dans le domaine réglementaire de la navigabilité initiale ou "Initial Airworthiness". Ensuite, tout au long de son exploitation, l’aéronef doit être utilisé et entretenu conformément dans le respect des conditions de délivrance de son certificat de navigabilité. C’est le domaine réglementaire du maintien en état de navigabilité ou "Continuing Airworthiness".
Élevon (Elevon)
Combinaison d’une gouverne de profondeur* et d’un aileron*, utilisée sur les avions à aile delta qui ne possèdent pas d’empennage. Le terme provient de la contraction de l’anglais elevator et aileron.
Gouverne de profondeur
Pousser le manche vers l’avant fait descendre la gouverne de profondeur qui déporte moins et l’avion pique. Tirer le manche vers l’avant fait monter la gouverne de profondeur qui déporte davantage et l’avion cabre.
IFR
… un complément à la licence.
Immatriculation
Modifier et compléter ? : La lettre qui suit le pays désigne la classification de l’aéronef
F-AZ et F-AY : aéronef de collection
F-B, et F-G et F-H : avion et hélicoptère
Licence (de pilote)
Acronyme désignant une partie du règlement européen 1178/2011 sur les exigences techniques et les procédures administratives applicables au personnel navigant de l’aviation civile. Les aéronefs sont classés selon leur catégorie (avion, hélicoptère, dirigeable ou ballon libre) et selon leur classe pour les avions monopilote et leur type pour les aéronefs nécessitant une qualification de type. Le pilote commandant de bord PIC désigne le pilote responsable de la conduite en sécurité de l’appareil. Le copilote désigne le pilote autre que le commandant de bord exigé sur les aéronefs demandant deux pilotes. Le temps de vol désigne la durée entre le début du roulage au départ et l’arrivée au parking. Une prorogation, par exemple d’une qualification ou d’une autorisation, désigne un acte administratif effectué pendant la période de validité qui permet au titulaire de continuer à exercer les privilèges de cette qualification ou autorisation. Un renouvellement, par exemple d’une qualification ou d’une autorisation, désigne un acte administratif effectué après qu’une qualification ou autorisation est arrivée en fin de validité et qui permet de renouveler les privilèges de cette qualification ou autorisation pour une nouvelle période donnée. Les licences sont classées selon la catégorie et la classe d’aéronef et les privilèges du pilote. On distingue ainsi les licences LAPL, PPL, CPL, ATPL, respectivement licence de pilote d’aéronef léger, pilote privé, pilote commercial et pilote de ligne. Ces licences sont associées à une catégorie d’aéronef (A) (H) (S) (B), respectivement avion, hélicoptère, planeur ballon. Pour chaque licence, le règlement définit les conditions associées. La première concerne le niveau de connaissances exigé et vérifié par un examen théorique. La deuxième concerne la formation en vol dispensée par un organisme agréé et validée par un examen en vol. S’ajoutent à ces conditions initiales des conditions d’aptitude médicale et des conditions d’expérience récente. Sont associées aux licences des qualifications liées à l’aéronef, à l’utilisation de l’aéronef ou aux actions de formation. S’ajoutent aux licences et aux qualifications les autorisations, notamment les autorisations d’examinateur.
Messerschmitt
Ce dernier effectue son premier vol en 1935. Une version largement modifiée, appelée Me 209, bat le record de vitesse (…)
MiG
Le MiG 29, évoqué dans le film Top Gun sous l’appellation MiG28, et modernisé aujourd’hui sous le nom MiG 35 (1977).
Mille nautique ou marin (Nautical Miles, NM)
Polaire :
Le point de Cz maximum correspond à l’incidence de décrochage, donc à une vitesse indiquée en vol rectiligne pour un avion donné de masse donnée dans une configuration donnée.
Radio
Le canal d’auto-information entre aéronefs à moins de 500 pieds au-dessus du début de circuit de piste est 123,5 MHz.
Ravitaillement en vol
(…) l’autre à tuyau souple, utilisé entre autres par l’armée de l’air française (…).
Les avions ravitailleurs sont parfois dérivés d’avions de transport civils : Boeing 767, Airbus A330 ou Iliouchine 76 (…)
Reitsch Hanna
Remplacer Me 321 par Fi 103R (V1 piloté).
Sikorsky : S-42, S-52.
Suivra en 1952 le S52, dont le prototype avait battu plusieurs records de vitesse et d’altitude.
Zone
Corriger Flying zone par zone