ERRATUM
En page 53 inverser les deux tableaux des fig. 85 et 86; les numéros de figures et les légendes restent correctes.
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ADDITIF
Octobre 2023,
NOUVEAU FORMAT DES EXAMENS THEORIQUES PPL, LAPL, BPL ET SPL
Présentation du nouveau format d’examen
A compter du 4 décembre 2023, de nouvelles modalités sont mises en place pour les examens théoriques PPL, LAPL, BPL et SPL :
• Le format des examens théoriques LAPL et PPL est aligné sur celui des examens théoriques BPL et SPL et passe d’un format en 2 épreuves (épreuve commune et épreuve spécifique) à un format en 9 épreuves (autant que de matières), avec un taux de réussite requis de 75% par épreuve.
• Le nombre de questions et la durée de chaque épreuve sont définis comme suit :
Sujet | Nombre de questions | Durée (minutes) |
Droit aérien | 20 | 30 |
Performance humaine | 12 | 18 |
Météorologie | 20 | 30 |
Communications | 8 | 12 |
Navigation | 20 | 50 |
Principes du vol | 12 | 18 |
Procédures opérationnelles | 12 | 18 |
Performances et préparation du vol | 12 | 18 |
Connaissance générale de l’aéronef | 12 | 18 |
Total | 128 | 212 |
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Octobre 2023, mise en cohérence phraséologie :
1)Lire « aérodrome » au lieu de « terrain »
2) page 158
Alignement Décollage pour AD contrôlé
Alignement – Décollage
: FIA, prêt au départ, demandons sortie par virage à droite vers le point « NW », altitude 2 000 ft.
TWR : FIA, Alignez-vous piste 23 interception Bravo et attendez
: Je m’aligne piste 23 depuis interception Bravo et J’attends, FIA.
TWR : FIA, piste 23, autorisé décollage, vent 200 degrés 12 kt. Virage à droite approuvé, rappelez au point « NW », 1 500 ft max avec l’Approche sur 118,8.
: Piste 23, je décolle, 1 500 ft max sur le point « NW» avec l’Approche 118,8, FIA.
Page 159
Circuit et atterrissage
: FIA, vent arrière piste 23.
TWR : FIA, n° 2 suivez le DR300 en base, rappelez en base en finale.
: N° 2 suivons le DR300, rappelons en base, FIA.
TWR : FIA, Piste 23, autorisé atterrissage, vent 280 degrés 10 kt.
: Piste 23, j’atterris, FIA.
Page 173, après le § Cas particuliers des zones temporaires, ajouter le § suivant :
Les Zones de Sensibilité Majeure ZSM
Afin de protéger certaines espèces de rapaces comme le gypaète barbu ou le vautour percnoptère mais aussi pour une question de sécurité, les grands rapaces représentant un risque très élevé pour la sécurité aérienne compte tenu de leur masse et de leur envergure, des zones dites Zones de Sensibilité Majeure ZSM ont été créées dans différents secteurs du Massif Central, des Alpes, des Pyrénées et de la Corse ; elles correspondent à des sites d’importance cruciale pour la protection de ces espèces (sites de reproduction, dortoirs ou sites de réintroduction) et sont répertoriées dans la section ENR 5.6.-A de l’AIP.
En fonction de la période de l’année et du cycle biologique des espèces concernées, les ZSM sont actives ou inactives. Lorsqu'elles sont actives, ces zones sont à éviter dans la mesure du possible par les usagers de l’espace aérien. En cas d’impossibilité, il est recommandé de respecter les limites altitudinales suivantes :
• 1 000 m (3 300 ft) au-dessus du point le plus haut de la ZSM pour les survols motorisés,
• 600 m (2 000 ft) au-dessus du point le plus haut de la ZSM pour les survols non motorisés
Ces zones ne sont pas représentées sur les cartes aéronautiques ; elles sont disponibles et téléchargeables par secteur sur le site du STAC lorsqu’elles sont actives ; la désactivation des zones étant adaptée à la reproduction effective des rapaces.
Se reporter au site : https://www.stac.aviation-civile.gouv.fr/zsm
Les pilotes sont invités à prendre en compte ces informations et à adapter leurs plans de vol en conséquence.
Page 179 : dans la 3e colonne, remplacer « Contrôle » par « Séparation ».
Page 192, colonne 1, 2e alinéa :
L’activation du RTBA peut être connue pour le jour même ou pour le jour suivant activable (le RTBA étant inactif en weekend et jours fériés) en allant sur le site du SIA, rubrique ≪ Préparation de vol – SOFIA Briefing - Cartes AZBA ≫ ; l’activation est présentée par créneaux horaires et est accompagnée de la liste des zones effectivement actives dans la journée. Il est conseillé de consulter également le créneau qui suit celui de votre vol pour couvrir un éventuel retard. L’activation de ces zones peut être également connue en appelant le 01 56 301 301 (option 3, voir « Information aéronautique temporaire » en page 180) ; en vol, vous pouvez contacter les organismes de la circulation aérienne proches (SIV/APP ou TWR des aérodromes).
Page 370
2e colonne, compléter : 0,84 kg/litre pour le kérosène JetA1.
Page 372 2e colonne :
Rappel : densité du carburant
- 100 LL ou UL91 : 0,72 ;
- essence automobile : 0,75 ;
- Jet A1 : 0,84.
Page 461 2e colonne
Remplacer le texte en bleu « Pour cela, aucune tolérance ….. au moins huit heures d’un verre aux manettes » par :
La réglementation française prévoit que, même en l’absence de tout signe d’ivresse manifeste, tout pilote exerçant à titre non professionnel et non onéreux*, se trouvant, dans l’exercice de ses fonctions, sous l’empire d’un état alcoolique caractérisé par une concentration d’alcool dans le sang égale ou supérieure à 0,20 gramme par litre ou par une concentration d’alcool dans l’air expiré égale ou supérieure à 0,10 milligramme par litre, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
Voler avec une concentration d’alcool dans le sang égale ou supérieure à 0,50 gramme par litre ou par une concentration d’alcool dans l’air expiré égale ou supérieure à 0,25 milligramme par litre est une infraction constituant un délit pénal pour les pilotes privés.
Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou la police nationale territorialement compétents à leur initiative et, sur l’ordre et sous la responsabilité des officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints peuvent également, même en l’absence d’accident, d’incident, d’infraction ou de raisons plausibles de soupçonner un usage de stupéfiants, procéder ou faire procéder à des épreuves de dépistage en vue d’établir si cette personne exerçait ses fonctions après avoir fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants.
Bien que la réglementation fixe un seuil, pour assurer un vol en toute sécurité, aucune tolérance ne devrait être admise ; aussi, comme en transport public, il y a lieu de ne pas consommer d’alcool moins de huit heures avant le vol ni pendant le vol. En avion, au moins huit heures d’un verre aux manettes ».
§ * Ordonnance no 2022-830 du 1er juin 2022
* Décret no 2022-978 du 2 juillet 2022