Quand un pilote rencontre un autre pilote qu'est ce qu'ils se racontent ? ben des histoires de pilotes pardi ! du genre gentillette, un brin coquinette pour faire rougir les petites minettes,mais en bref pas de quoi casser la voix à la Castafiore...Donc oubliez le côté salace des repas de chasseur en chaleur pour vous accrocher tranquille au zinc du bar de l'aéro-club....
Voilà donc une compilation des mésaventures entendues et ressassées d'apéro en apéro par des générations de pilotes de comptoir et quelques vieux briscards d'instructeur en mal de bizutage...Mais relax, cool, zen et si à défaut d'en faire un futur prix Goncourt, élu au sein du feutré aéro-club de France et de faire l'ombre au père St-Ex, ce livre sympathique et un brin humoristique vaut largement sa lecture en toute décontraction car l'auteur ne manque pas de talent, bien au contraire car il est aussi doué pour l'écriture que pour le vol en clair ça déconne mais avec sérieux et on apprend pas mal de choses sur les coulisses du métier d'instructeur ce qui est quand même un peu le but du bouquin en question...
Dans la morosité ambiante ce livre tombe à pic pour se déconfiner mentalement, merci Serge pour ces mots alignés à la file dans le carnet de vol...Allez c'est bibi qui paie la tournée générale...
Marc Debeer pour la Revue FCMA
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"...Vous reconnaitrez plusieurs de vos coreligionnaires dans la suite du « petit bestiaire d’aéro-club » qui ouvre ce troisième tome. Souhaitez ne pas y retrouver certains de vos travers, si tant est que vous en ayez, évidemment"...
Gil Roy pour Aerobuzz
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Chef-Pilote de l’aéro-club alpin (Gap-Tallard) Serge Boichot est déjà l’auteur d’ouvrages dépeignant l’ambiance et les coulisses de nos associations. Dans son dernier ouvrage, il récidive dans un style mêlant habilement humour et sérieux, sans jamais se départir d’un flegme finalement bienvenu. Il en faut quand, dans « Série noire », il analyse deux sorties de pistes survenues à deux élèves à quinze jours d’intervalle. Cette histoire, courte comme les 26 autres qui constituent l’ouvrage, est d’ailleurs l’occasion de saluer le souci permanent de l’instructeur pour accompagner au mieux ses élèves dans leur progression. On aime l’hommage porté par « 27 août 1943 », la conclusion heureuse de « Lycoming » et on espère autant que l’auteur ne pas avoir à revivre l’épisode « Coronavirus ». Mention spéciale pour les récits « Bénévoles », qui rappelle avec justesse l’engagement désintéressé des membres de nos aéro-clubs et « Biggin Hill » au cours duquel l’auteur nous embarque avec lui pour un baptême en Spitfire.
Info Pilote
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